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LES LEÇONS DE L'AFFAIRE ESTELLE Cette histoire autour d'Est | .

LES LEÇONS DE L'AFFAIRE ESTELLE

Cette histoire autour d'Estelle Redpill a été traitée comme une véritable Affaire Dreyfus. Elle a divisé le "milieu" entre estellards et anti-estellards.

Il s'avère que les estellards ont misé sur le mauvais cheval : au lieu de courir la course pour laquelle elle avait été sélectionnée, la brave jument n'a pas pu s'empêcher de revenir à ses anciens démons et elle s'est précipitée sur le premier pur-sang arabe venu.

Game over. Fin de la course : les estellards perdent leur mise.

Mais maintenant que cette affaire se dégonfle, revenons sur la principale leçon de tout cet engrenage.




La "dissidence" est un milieu finalement petit en nombre. Mais très motivé. Un milieu baigné par la défiance, l'anonymat, l'isolement.

Dans ce milieu là, tout le monde se cherche un chef, un porte-parole. Une chapelle à laquelle appartenir. Ça peut être Soral, Conversano, GI, DP, l'AF, Bourbon, JSPC TV, etc. etc. etc.

Les gens se cherchent un modèle auquel s'identifier, afin de se dire "chouette je pense comme lui, ça veut dire que je ne suis pas tout seul, que nos idées progressent et vont progresser !"

Les gens cherchent un leader. Et cela a un corolaire meurtrier : la dissidence est facilement exploitable.




N'importe quel imbécile qui montre son visage et développe un discours de pseudo-droite, va automatiquement gagner des soutiens au sein de la dissidence.

Dans n'importe quel autre milieu, ce bouffon resterait un "no name". Mais dans la dissidence, il peut devenir un leader.

Beaucoup de gens l'ont bien compris et s'en servent directement ou indirectement. Pour eux, la dissidence devient une plateforme, un moyen de se lancer à peu de frais.

C'est le cas de Valek, Le Raptor, Papacito, Joachim Son-Forget, JSPC TV... Et tant d'autres personnalités qui n'ont pas une mission politique, mais une mission marketing.

Leur but, c'est de vendre un produit (eux-mêmes)
Leur niche, c'est d'entrer dans le marché très concurrentiel des influenceurs en commençant par la dissidence. Pour bénéficier d'un effet levier.

Ils commencent avec une petite communauté très soudée, qui va être déterminé à les faire connaître. À les aider.

Mais plus tard, après avoir bénéficié de cet appui, ils trahissent systématiquement leurs premiers soutiens. Ils n'ont plus besoin de la dissidence.

À chaque fois, la dissidence se fait avoir.




Estelle correspond à ce schéma. Elle est bien trop banale physiquement pour se faire une carrière sur son physique, elle n'est absolument pas concurrentielle sur le secteur de marché des instagrameuses. Elle était vouée à tourner toute sa vie dans des clips de seconde zone. Ou à faire des vidéos pour des gamines de 11 ans sur TikTok en vendant des mascara via lien affilié.

Mais Estelle est maligne. Elle a compris que dans "bad buzz" il y a buzz. Et qu'elle pouvait se servir de l'effet d'entraînement de la dissidence. Pour se faire un nom rapidement.

Bad buzz, effet Mila. Ni une ni deux. Elle sautait sur les genoux de Boubacar 5 mois plus tôt. Mais il lui suffit de ne pas trop en parler. Et de réciter des banalités "droitardes".

"Ça marchera. À moi le succès."

Et ça a marché. Les gens ont suivi. Ils ont suivi l'étoile filante. Et encore plus que d'habitude - puisque c'est une femme.




C'est la seule leçon à tirer de ce non-événement.

La "dissidence" est naïve et pleine de bonne volonté. Les militants sont tellement désespérés de trouver un chef, qu'ils misent sur le premier cheval venu. Et par ego, plutot que d'admettre qu'ils se sont fait rouler, ils le suivent jusqu'à la mort.

Estelle n'est pas coupable, elle a seulement tenté d'exploiter la faille. Les coupables sont ceux qui avaient compris le "truc" mais qui ont fait monter la mousse. Dans leur propre intérêt de buzz.




Un seul conseil donc : fiez-vous à votre instinct, à votre première impression.

Et arrêtez de chercher des leaders. Un leader ça ne se trouve pas, c'est lui qui vous trouvera. Le temps des chefs n'est pas encore venu.