2021-03-30 14:01:18
Ramadan avant l'heure, à Toul, ville du pâté lorrain, les prisonniers et leurs matons font une grosse fête arroséeC'est en saisissant le smartphone d'un détenu que les gardiens du centre pénitentiaire de Toul virent quatre de leurs collègues et une secrétaire administrative, littéralement en train de picoler avec quelques détenus.
Fête à la prison de Toul
Ces scènes ne sont pas anodines. En France, les gardiens sont des passeurs de cigarettes, de drogue, d'un tas de choses que les détenus monnayent en fonction des différentes rondes du personnel.
En d'autres termes, de nombreux gardien se font acheter et ferment les yeux pour arrondir les fins de mois. Cela a toujours été admis, à ceci près qu'avant la révolte de Nancy en 1972, initié par l'organisation marxiste et homosexuelle du GIP, les prisons françaises étaient des lieux où pourrissait dans des conditions très dures la chiasse humaine qui y résidait.
On est bien loin de la politique du tout cellulaire de Bentham dans les années 1830 ou des déportations à Mettray. Durant le second Empire et jusque dans les années 30, on envoyait les déchets humains aux bataillons d'Afrique ou dans des bagnes coloniaux nommés "Biribi", lesquels étaient sous la houlette de l'armée.
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